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  • Photo du rédacteurGilraen

Signification des arbres


J’ai trouvé une jolie signification des arbres qui peut vous aiguiller pour choisir votre bois pour nos baguettes magiques ou runes. Je vais publier un autre article plus spécifique au baguettes et runes mais celui-là est déjà très intéressant.

L’Abricotier :

Il symbolise la nourriture des dieux, la passion, la sensualité, et le désir passionné. En Andalousie, selon les femmes lorsqu’elles mettent sous leurs jupes des fleurs et des feuilles d’abricotiers elles deviennent irrésistibles. Associé à la planète Vénus,il aurait le pouvoir d’éveiller la passion et le désir charnel.

L’Acacia :

L’Acacia symbolise la renaissance, l’immortalité, la mort, l’ ancienne connaissance disparue que les Maîtres doivent retrouver, la victoire spirituelle, le renouveau de la force et du courage lorsque l’on est confronté aux difficultés, et l’amour platonique. On dit que l’arche d’alliance (de Noé) était en bois d’Acacia plaqué d’or, et que la couronne d’épines du Christ provenait de ce même arbre.

L’Aubépine :

On accordait à cet arbre des pouvoirs permettant de détourner la foudre, de conserver la viande ou le lait, d’empêcher de faire tourner le lait et d’éloigner les serpents; d’où des plantations fréquentes d’Aubépines à proximité des granges et des étables.

L’Aulne :

L´aulne (Alnus glutinosa) est également un arbre craint. Il pousse dans les marigots, ses feuilles restent vertes jusqu´à leur chute et il brûle sans fumée. De plus c´est une essence qui « saigne », son bois jaune devenant rouge lorsqu´il est exposé à l´air. Il n´en faut pas plus aux contes populaires pour en faire un arbre diabolique ayant partie liée avec les puissances infernales.

Le Bouleau :

Il symbolise le contact avec les Dieux de l’autre monde, le 1er Mai, la rennaissance de l’amour et de la vie, le bien, la pureté, la douceur, la délicatesse, le rapprochement vers le Ciel, le calme, la sérénité, l’acceptation de sa vie et des changements, la réconciliation avec soi, l’apaisement, l’harmonie, et la bienveillance vis à vis de soi et des autres. Le bouleau etait utilisé dans la fabrication des verges qui servent à flageller les possédés, les aliénés, les délinquants et les condannés pour en expulser le mal. Puis les exorcistes l’utilisèrent ensuite en décoction, car ils assuraient qu’il faisait s’enfuir les démons. Il rend la lucidité aux névrosés par sa brillance. Le bouleau était l’un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Parfois appelé « Arbre de la sagesse », symbole de connaissance druidique, on surnommait aussi le bouleau « Sceptre des maîtres d’école », parce qu’avec son bois on fabriquait les baguettes servant à punir les cancres.

Le Châtaignier :

Le Châtaignier symbolise la vérité, la vigueur, la générosité, la justice (parfois dure et sévère), l’équilibre, et l’équité. Importé en France par des moines d’Asie Mineur (Liban) qui en plantèrent dans les Cévennes puis en Bretagne, il sauva les populations de la famine. À cause de ses feuilles dentelées en forme de lance, les Celtes l’ont comparé à un guerrier incorruptible, il symbolisait pour eux l’inflexibilité des lois célestes et terrestres, la justice des dieux et des hommes.

Le Chêne :

Le Chêne symbolise la force invincible, la longévité, la solidité, la justice, la communication entre le ciel et la terre, l’hospitalité, la générosité, et la majesté. Arbre sacré dans de nombreuses traditions, le Chêne est investi de privilèges accordés à la divinité suprême parce qu’il attire la foudre et symbolise la majesté. En tout temps et en tout lieu, le Chêne est synonyme de force et de solidité. C’est du moins l’impression qu’il laisse quand il atteint sa maturité. Ne soyons donc pas étonnés d’apprendre que les termes « chêne » et « force » se traduisent en latin par le même mot: robur, symbolisant autant la force morale que physique. C’est auprès d’un Chêne qu’Abraham reçut les révélations de Yahvé. Son rôle axial en faisait un instrument de communication entre le Ciel et la Terre. D’après Pline l’Ancien, lequel s’appuie sur l’analogie du grec (drûs), le nom des druides est en relation étymologique avec le nom de Chêne, d’où la traduction hommes de Chêne. Adoré par les Celtes, le Chêne était l’équivalent d’un temple. Ils croyaient ces arbres habités par des nymphes dont elles en épousaient la forme, d’où la création de mesures sévères pour condamner ceux qui les abattaient sans nécessité. Un abattage autorisé conduisait vers des rituels religieux pour permettre aux nymphes de se retirer de l’arbre avant sa chute, afin d’éviter leur vengeance. Parfois, l’une d’elles se mariait avec un humain, telle Eurydice qui épousa Orphée. A leur côté vivaient les Hamadryades qui demeuraient sous l’écorce du chêne qu’elles choisissaient comme résidence. C’était un arbre oraculaire dans lequel les dieux parlaient, où les druides cueillaient le gui sacré et dans lequel Héraclès tailla sa massue invincible. À Dodone, en Grèce, se tenait près d’un chêne un oracle qui dans le bruissement des feuilles décryptait les messages de Zeus. Suprême honneur, Zeus transforma Philémon en chêne afin de le remercier de sa piété. C’est également aux branches d’un chêne que l’on suspendit la toison d’or et c’est sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de Vincennes écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice. L’arbre lui communiquait sa sagesse. Jeanne d’Arc, pendant sa jeunesse, écoutait les voix célestes qui se faisait entendre dans le chêne des fées qui trônait au centre du village de Domrémy. Le chêne était l’un des sept arbres sacré du bosquet des druides.

Le Cyprès :

Cet arbre sacré chez de nombreux peuples, grâce à sa longévité et à sa verdure persistante, est également nommé « Arbre de vie », à l’instar du Thuya. Chez les Grecs et les Romains, le Cyprès est en rapport avec les divinités de l’enfer. Il est l’arbre des régions souterraines, d’où sa présence remarquée dans plusieurs cimetières du bassin de la Méditerranée.

L’Erable :

Il symbolise l’indépendance, la liberté, la réserve, et le sens de l’observation. Pour les druides, une bonne étoile veillait sur la destinée de leurs protégés car l’érable était le messager des dieux. Ceux-ci parlaient aux hommes dans le souffle du vent agitant les hautes branches de l’arbre. Ils utilisaient sa sève comme breuvage destiné à calmer les esprits impulsifs et violents. On assurait que cette potion, mélangée avec d’autres sucs végétaux, avait également la capacité d’apaiser les inflammations de toutes sortes. C’est un érable immense qui dominait la fontaine de Barenton dans laquelle Merlin l’Enchanteur venait puiser des gobelets d’eau pure. On dit que s’alonger sous cet arbre sert à regonfler les esprits lassés des multiples épreuves de l’existence.

Le Figuier :

Il symbolique la volonté de survie, la générosité, la richesse naturelle, le courage, et l’intelligence. Le Bouddhisme raconte que Vishnou naquit à l’ombre des branches d’un figuier et fut nourri par l’abondance de ses fruits. Cérès, déesse des moissons, offrit un jour un figuier à un Athénien qui lui avait offert l’hospitalité. Selon Horace, le figuier à donné son nom au foie, ficatum, depuis qu’un éleveur romain nommé Agicius engraissa ses oies avec des figues pour obtenir un foie gras au goût particulièrement apprécié des nobles romains.

Le Frêne :

Il symbolis la solidité puissante, l’immortalité, le lien entre les trois niveaux du cosmos, et la fécondité. On en faisait des hampes de lances. Dans les anciens pays baltes, l’homme étourdi et un peu niais est qualifié de frêne car il est considéré comme aveugle. En effet, ne sachant pas quand vient le printemps, il reste longtemps dénudé. Tandis qu’à l’automne, craignant de paraître ridicule à nouveau, il est le premier à se dépouiller rapidement de toutes ses feuilles. Dans l’Europe nordique, Il est perçu comme l’arbre de la féminité car c’est dans sa ramure qu’une femme peut suspendre certaines amulettes qui font battre le cœur de l’homme qu’elle désire. Le frêne, arbre adoré des germains est également un arbre apprécié pour la qualité de son bois. Peut-être peut-on voir dans sa réputation de médiateur entre ciel et terre la raison de son utilisation pour la fabrication d´armes (javelots, lances, flèches).

Le Hêtre :Le Hêtre symbolise la confiance, la patience, la douceur, la vitalité, le raffinement, la joie, la féminité, la confiance en soi, la sérénité, la patience, la prospérité, et le succès en société. Pour les druides d’Irlande, il représentait la connaissance écrite, symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d’un mot gothique signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de littérature). Il limite la perméabilité aux émotions des autres et apporte le calme nécessaire pour aborder le tourbillon de la vie.

Le Noisetier (ou coudrier) :

La Noisetier symbolise la sagesse, le puits, l’enseignement caché, la connaissance, le savoir, l’expérience, l’ouverture, le désir, et la capacité de réconciliation. Si l’on dormait sous ses branches, il arrivait que l’on fasse des rêves prophétiques. C’est pour celà que les sourciers se servent de ses branches comme baguettes pour découvrir des sources cachées sous la terre. On utilisait aussi le bois pour les baguettes (magiques) des druides et les bardes. Le noisetier est associé aux puits et est souvent planté non loin d’eux, afin d’en assurer la protection. Dans la mythologie celtique, le noisetier était le gardien de la source des sciences. Les licornes et les fées, initiatrices de l’enseignement druidique, se cachaient dans ses branches. Le noisetier était l’un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Une ancienne coutume bretonne voulait que l’on place une corbeille remplie de noisettes sous le lit des jeunes mariés afin que leur union soit féconde.

Le Noyer :

Le Noyer symbolise l’intelligence à cause de la forme de ses cerneaux qui ressemblent à s’y méprendre â un cerveau humain. Le Noyer figure aussi au nombre des grands réprouvés essentiellement pour sa capacité à inhiber la flore qui pourrait entrer en compétition avec lui. D´où la fameuse superstition qui incite à ne pas dormir sous un noyer, sous peine de nausées, maux de tête et de risquer d´être visité par le Diable. En revanche, tous les produits du noyer (fruits, bois, écorce, feuilles) sont appréciés à juste titre du monde médiéval. Pour les paysans, le noyer est un arbre de bon augure. S’il donne beaucoup de noix une année, ils savent que l’hiver sera rude, mais par contre que la récolte de blé suivante sera très bonne. Les Gaulois s’en méfiaient, car c’est un arbre plutôt solitaire. La légende dit que si on cueille des branches la veille de la Saint-Jean et qu’on les suspende dans la maison, on est protégé de la folie et de la foudre. Dans le Dauphiné, on offre une noix fraîche aux jeunes mariés devant l’église, ce présent symbolise l’attachement que chacun doit avoir pour l’autre (comme les deux cerneaux liés ensemble dans la coquille). En Ecosse, les fiancés font brûler deux noix dans le foyer; selon l’apparence du feu et la manière dont elles se consument, ils connaissent en détail l’avenir de leur ménage. Le noyer est à l’origine des noms suivants : Nouget, Nogaro, Noguier.

Le Peuplier :

Il symbolise l’arbre du Peuple, l’Autre Monde, la vie cyclique des âmes, la mélancolie, le souvenir des êtres disparus, le vieil âge de l’homme, l ‘espoir, la promesse de régénérescence, le temps, le courage d’entreprendre et la patience. Cet arbre propre à l’hémisphère boréal tire son nom du mot latin Populus et de l’ancien français Poplier, deux termes qui signifient Peuple. La légende dit que c’est l’Arbre du peuple puisque ce serait sous des Peupliers que celui-ci prenait autrefois des décisions importantes. La mythologie grecque raconte que la nymphe Leucé se métamorphosa en peuplier en tentant vainement d’échapper à Hadès qui la poursuivait. Elle demeure depuis, dans l’Autre Monde, sur la rive du fleuve « Mémoire ». Héraclès, ayant visité le territoire des morts, ramena une branche de ce peuplier et s’en tressa une couronne. Les feuilles qui touchaient sa tête devinrent blanches tandis que les autres restaient noires comme l’âme des morts. Depuis, on honore le peuplier blanc car sa double couleur en fait un arbre des deux mondes.

Le Pommier :

Le Pommier symbolise la sagesse, la connaissance, l’immortalité, la magie, la révélation, la science, l’Autre Monde, la fécondité, la beauté, l’amour, la perfection, et le lien permanent qui unit l’homme à la nature. Son fruit est identifié depuis très longtemps comme un fortifiant et comme un remède préventif contre la maladie. À cet effet, souvenons-nous du vieux proverbe anglo-saxon: « An apple a day keeps the doctor away ». Merlin enseignait sous un pommier, et l’ile mystérieuse d’ Avalon, appartenant à un autre monde que celui-çi, se traduit littérallement par « l’ile des pommes », c’est donc un arbre de l’Autre Monde où reposent Arthur, Merlin, Morgane et Mélusine. La Bible ne parle que d’un fruit qu’Adam et Eve auraient cueilli sur l’Arbre de Science, sans préciser l’espèce du fruit. L’interprétation médiévale en a fait une pomme. La mythologie grecque parle aussi de fruits de science : les pommes des Hespérides, qu’Héraklès alla chercher… à l’extrême ouest lors d’un de ses 12 travaux. A noter que le nom d’Avallon évoque la pomme en tant que fruit de science (celtique aballo, gallois afal, breton aval, radical indo-européen qui a aussi donné Apfel en allemand et apple en anglais). Les Pommes d’Or du jardin d’Héra était gardé par les Hespérides. Le pommier était l’un des sept arbres sacrés du bosquet des druides. Les licornes étaient supposées se reposer et se réfugier sous ses branches. En transperçant de sa flèche une pomme posée sur la tête de son fils Guillaume Tell libéra son peuple et son pays. Les anciens druides assuraient que la connaissance était l’attribut de cet arbre.

Le Sapin :

Il symbolise le pont entre ciel et terre, la fluidité du lien qui relie le haut et le bas, le spirituel, le matériel, l’esprit, la matière, la générosité, le courage, la résistance, la lumière de l’espérance, l’élévation d’esprit, et l’idéal spirituel. Depuis les Celtes c’est le symbole de l’espoir toujours renouvelé des forces de lumière sur les ténèbres, et de la vie sur la mort. On dit que le Sapin empêchait la foudre de tomber et conjurait les mauvais sorts. En Allemagne, on flagellait autrefois les femmes durant le mardi gras, avec des branches de cet arbre, dans le but de leur permettre d’avoir des enfants. Chez les Grecs,pour attirer le regard de la déesse Artémis à l’arc d’argent, on plaçait devant la porte et tout autour de la chambre où devait avoir lieu la naissance de nouveaux-nés des rameaux de sapins que l’on brûlait rituellement comme des torches. Dans les cultes gaulois, Druntia, déesse du Sapin, était honorée comme protectrice et reine des druides.

Le Saule :

Une croix faite avec deux rameaux de Saule, que l’on jetait dans l’eau d’une source sacrée, permettait de connaître l’imminence ou non de sa mort. Une croix flottante annonçait une mort certaine dans les mois suivants. Celle-ci était cependant éloignée si la croix coulait; plus éloignée encore si elle atteignait rapidement le fond de l’eau. Le phénomène apparaît toutefois contradictoire quant à la mort associée à la flottaison plutôt qu’à la disparition de la croix.

Le Tilleul :

Il symbolise la protection, l’amitié, la fidélité, et l ‘amour conjugal. On le suspendait dans les étables et les maisons pour son pouvoir protecteur, même si les elfes dansaient en rond autour de lui en laissant sur le sol des cercles verts. Celui qui portait un sachet contenant son écorce broyée était à l’abri des chutes, blessures, insolations, intoxications et en général de tous dangers corporels… Les sorcières aussi aiment les tilleuls et c’est sans doute pourquoi dans les Flandres on trouve souvent accrochées à ses branches des images de la Vierge, pour les éloigner lorsqu’elles veulent se réunir sous ces arbres.

tiré du blog cristallia

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